jeudi 19 janvier 2017

Comment devenir créateur de sa propre réalité.


Je suis Claude ROSSI, Provocateur d’envolées vers la réussite, 
Et en fait toutes les activités que je développe autour de l'hypnose, du coaching ou de la cohésion d'équipe visent à vous permettre d’être un acteur de ce monde en mouvement, à déployer tout votre potentiel, et à ce stade on peut vraiment parler de se réinventer une vie. 
Ce qui est génial dans l'hypnose ou le coaching, c'est qu'au delà de la prise de conscience vers laquelle je conduis les personnes,  elles vont s'orienter vers leur authenticité , leur inédit, vers une nouvelle version, une nouvelle vision de leur vie.
Et c’est de cette vision que je souhaite vous parler aujourd’hui, après avoir écouter sur la plateforme TED l’intervention d’Isaac LIDSKY, cet américain qui s’est créé une vie extraordinaire et vous allez comprendre pourquoi je vous dis ça.

Je vous propose donc le texte ci-dessous, rempli d’optimisme ou Isaac LIDSKY nous montre que l’on peut se dépasser, se réaliser, conquérir le monde autrement, simplement en changeant la perspective de ce que l’on voit.

Devenons créateurs de notre propre réalité



Quand elle était petite, Dorothée adorait son poisson rouge pour se déplacer. La petite Dorothée répliquait sans hésiter: "Donc ils se servent de leur tête pour nager dans l'autre sens." Dans sa tête, c'était un fait plus que réel, ils nagent à l'envers en agitant la tête. Elle y croyait vraiment.
Son père lui expliquait que les pissons agitent leur queue
Nos vies sont remplies de poissons qui nagent à l'envers. Nous faisons des suppositions illogiques. Nous avons des préjugés. Nous savons que nous avons raison et que les autres ont tort. Nous craignons le pire. Nous essayons d'atteindre une perfection impossible. Nos esprits sont pleins de poissons nageant à l'envers sans que nous nous en rendions compte.
Je vais vous énumérer cinq choses sur moi. L'une d'elles est fausse.
1) J'ai été diplômé en mathématiques à Harvard à 19 ans.
2) Je dirige actuellement une société de construction à Orlando.
3) J'ai joué dans une série télévisée.
4) J'ai perdu la vue à cause d'une maladie génétique rare.
5) J'ai travaillé en tant qu'auxiliaire juridique dans deux cours suprêmes américaines.
Qu'est-ce qui est faux ?
En fait, tout est vrai. Oui. Tout est vrai.
Souvent, à ce stade, les gens ne s'intéressent plus qu'à la série TV, jusqu'au moment ou ils comprennent que je suis vraiment aveugle. Mais cela vous étonne que je sois aveugle ?
Pourquoi ?
Les gens ont des préjugés sur de soi-disant handicaps. En temps que non-voyant, je suis tous les jours confronté aux idées préconçues des gens sur mes capacités. Et pourtant ce n'est pas de ma vue dont je vais vous parler.
C'est de ma vision. Devenir aveugle m'a appris à vivre les yeux grands ouverts. Cela m'a appris à repérer ces poissons qui nagent à l'envers et qui sont créés par mon cerveau.
Devenir aveugle m'a aidé à mieux analyser.
Que ressentez-vous lorsque vous voyez ?
C'est immédiat et passif. Vous ouvrez les yeux et le monde est là. Voir, c'est croire. La vision, c'est la vérité. N'est-ce pas ?
C'est ce que je pensais.
Puis, entre 12 et 25 ans, mes rétines se sont progressivement détériorées. Ma vue devenait comme un palais du rire rempli de miroirs déformants. Le vendeur que j'interpellais dans une boutique était en fait un mannequin. Lorsque je me lavais les mains, je voyais soudain un urinoir à la place du lavabo alors que je pouvais sentir sa forme avec mes doigts. Je ne pouvais voir une photo seulement si un ami me la décrivait. Dans ma réalité, les objets apparaissaient, se déformaient, puis disparaissaient.
Voir était dur et épuisant.
J'assemblais des images fragmentées et transitoires, j'analysais consciemment ces indices, recherchais la logique dans ce kaléidoscope craquelé ; jusqu'au jour où je n'ai plus rien vu.
J'ai appris que ce que nous voyons n'est pas une vérité universelle. Ce n'est pas une réalité objective. C'est un réalité virtuelle personnelle et unique, remarquablement mise en place par notre cerveau.
Laissez-moi vous parler un peu de neurosciences. Notre cortex visuel utilise environ 30 % de notre cerveau, le toucher seulement 8 % et l'ouïe 2 à 3 %. Chaque seconde, nos yeux sont capables d'envoyer quelques deux milliards d'informations à notre cortex visuel. Le reste de notre corps ne peut en envoyer qu'un seul milliard. La vue représente un tiers de notre volume cérébral et utilise environ deux tiers des ressources de notre cerveau. Ce n'est pas surprenant que la vue soit une illusion si puissante. Malgré cela, elle reste une illusion.
C'est là que ça devient intéressant. Afin de créer la vue, notre cerveau classifie notre compréhension conceptuelle du monde, les autres choses que nous connaissons, nos souvenirs, nos idées, nos émotions, notre capacité d'attention et plus encore. Tout est relié à notre cerveau par la vue. Ces liaisons fonctionnent à double sens de manière inconsciente.
Par exemple, ce que nous voyons influence nos émotions et nos émotions peuvent changer ce que nous voyons. Cela a été démontré par de nombreuses études. Si l'on nous demande d'estimer la vitesse à laquelle un homme marche dans une vidéo, notre réponse sera différente selon si nous pensons à un guépard ou une tortue. Une colline paraît plus raide si nous venons de faire du sport, et une ligne d'arrivée semble très lointaine si nous portons un gros sac-à-dos. Nous en arrivons à une contradiction fondamentale. La vue est une composition mentale complexe que nous nous créons mais nous la vivons passivement en tant que représentation directe du monde. Nous créons notre propre réalité et nous y croyons. Je croyais à la mienne jusqu'à ma maladie, c'est à ce moment-là que l'illusion s'est brisée.
La vue n'est qu'une façon de former sa réalité. Nous créons notre propre réalité de multiples façons. Prenons la peur par exemple. Nos peurs déforment notre réalité. Dans la logique tordue de la peur, tout est mieux que l'inconnu. La peur comble le vide à tout prix, en faisant passer ce qui nous terrifie pour quelque chose que nous connaissons, proposant le pire plutôt que l'ambigu, remplaçant la raison par des suppositions. Les psychologues américains appellent cela « horribiliser ».

La peur remplace l'inconnu par l'horreur. La peur appelle la peur. Quand nous nous confrontons au besoin de prendre du recul et d'avoir un esprit critique, la peur se niche au fond de notre esprit, réduisant et déformant notre vue, freinant notre capacité à penser de façon critique en créant un flux d'émotions perturbatrices. Quand nous avons l'opportunité de faire quelque chose, la peur nous paralyse, nous incitant à la regarder passivement se réaliser.
Quand le diagnostic de ma maladie est tombé, je savais que devenir aveugle allait gâcher ma vie. Devenir aveugle, c'était la mort de mon indépendance. C'était la fin de la réussite. Devenir aveugle signifiait vivre une vie quelconque, courte, triste et sûrement solitaire. Je le savais. Cela venait directement de mes peurs mais j'y croyais. C'était faux, mais c'était ma réalité, tout comme le poisson de Dorothée qui nage à l'envers. Si je ne m'étais pas confronté à la réalité de ma peur, je l'aurais vécue. J'en suis certain.
Donc, comment vivre avec les yeux grands ouverts ? C'est une discipline qui s'apprend. Elle peut être enseignée. Elle peut être pratiquée. Je vais vous faire un court résumé.
Soyez attentif à chaque moment, chaque pensée, chaque détail. Sachez voir au delà de vos peurs. Reconnaissez vos fausses suppositions, vos mauvaises hypothèses. Exploitez votre force intérieure. Faites taire votre critique interne. Réajustez vos idées sur la chance et le succès. Acceptez vos forces, vos faiblesses et comprenez la différence. Ouvrez vos cœurs à vos innombrables chances.
En fait, nos peurs, nos critiques, nos héros, nos méchants... sont nos excuses, nos prétextes, nos justifications, qui nous poussent à abandonner. Ce sont des mensonges perçus comme une réalité.
Choisissons de voir au travers.
Choisissons de les abandonner. Nous sommes le créateur de notre réalité. C'est là que nous pourrons nous émanciper, nous libérer.
J'ai choisi de sortir du tunnel de la peur pour sauter dans l'inconnu et j'ai choisi d'y construire une vie merveilleuse. Loin d'être seul, je partage ma vie avec ma magnifique femme, Dorothée, et nos triplés, les « Tripskys », et la petite dernière de la famille, l'adorable Clémentine.
De quoi avons-nous peur ? Nous mentons-nous à nous-même ?
Comment magnifions-nous notre vérité et écrivons nos propres fictions ?
À quoi ressemble notre réalité ?

Dans notre carrière, notre vie privée, dans nos relations, dans notre cœur et notre âme, nos poissons rouges nous nuisent. Ils causent un grand nombre d'opportunités manqués et de potentiel gaspillé, ils engendrent l'insécurité et la méfiance là où nous cherchons l'accomplissement. Je vous demande de les examiner.
Helen KELLER qui était une conférencière et militante politique américaine. Bien qu'aveugle et sourde, elle est parvenue à devenir la première personne handicapée à obtenir un diplôme universitaire et Helen KELLER a dit : « L’unique chose qui puisse être pire que d’être aveugle est d’avoir la vue, mais pas de vision. » Pour moi, devenir aveugle a été une véritable bénédiction parce qu'être aveugle m'a donné la vision. J'espère que vous pourrez voir ce que je vois.


Voilà ce que je souhaitais partager avec vous aujourd’hui, au travers de cette histoire , j’ai trouvé que rien ne pouvait mieux illustrer notre perception aveugle d’une réalité que nous nous construisons les yeux grands ouverts.
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