jeudi 30 avril 2020

Au bal masqué...


Plus l'on avance dans cette inextricable situation de "pandémie" et plus les cerveaux se brouillent, on est en pleine confusion, c'est d'ailleurs une technique utilisée en hypnose pour approfondir l'état de transe. Et dans le domaine, nous avons atteint un niveau de paroxysme puisqu'après avoir posé un cadenas sur nos portes, cette période de confinement est en train de verrouiller nos esprits à en juger par notre focalisation sur la fabrication de cette prétendue protection, en partie, pour palier à la déficience d'un système mais surtout pour se rassurer d'être prêt à affronter le moment venu, un danger dont on ignore tout jusqu'à son origine. Quel dilemme pour un état satellisé de savoir que les français vont porter simultanément un masque et des lunettes de soleil au risque d'anéantir les systèmes de vidéo-surveillance qui s'appuie sur la reconnaissance faciale, encore une chance que l'on soit bientôt en été, ils vont pouvoir se réorienter vers une identification basée sur les tatouages. A croire qu'ils s'efforcent d'élever l'incompétence au rang d'art majeur.
Néanmoins, cette focalisation organisée autour du manque de masques, qui est un peu notre "os à ronger" du moment, nous ramène à cette idée de peur, donc à la recherche d'une protection et quand on se protège de l'autre, on se protège de son hostilité certes, mais aussi de son amour, c'est certainement pour cette raison qu'on le cherche partout. On anesthésie nos relations et ce phénomène devrait s'amplifier si d'aventure nous ne prenons pas garde qu'en enclenchant notre pilote automatique manipulé par les médias, nous risquons de prendre le chemin boueux de la vie. Nous sommes tous nés avec le pouvoir de nous "créer", de nous "façonner", pour quelles raisons l'abandonner à d'autres ?
Le monde est une reproduction de nos croyances. Nos croyances, comme la science, sont des usines de certitudes sur lesquelles nous attirons notre attention, ce qui fait que nous les vivons encore plus fortement et dans ce contexte, Il est fort probable que nous allions encore pour quelques temps au bal, masqué…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire