jeudi 16 avril 2020

Nous sommes exaucés


Le paradoxe de la situation que nous vivons est finalement que tous les humains sont impactés quelques soient leurs localisations géographiques, leur statut social, leur religion, leur race, leur niveau de vie, l'impact est planétaire et c'est bien cet aspect qui lui confère ce caractère de phénomène exceptionnel. Les humains prennent tout à coup conscience de leur inaptitude à comprendre malgré leurs puissantes machines programmées par les plus éminents « cerveaux » de la planète, de leur impuissance malgré des armes nucléaires et chimiques braquées sur tous les endroits du monde, nous sommes condamnés à nous entraider, à nous donner la main mais sans se toucher puisque c’est l’arme la plus puissante du moment (quid des prochains budgets militaires). Ce virus a la capacité de mettre tous les humains sur un même pied d’égalité, celui de la peur, aucun pays n’est épargné, cette peur, celle de mourir, fait même stopper des guerres, ce qu’aucun homme au monde n’avait réussi à faire. Nous avons tous souhaité un changement qu'il soit social, environnemental, religieux, climatique, professionnel et bien nous sommes en train de le vivre, notre demande est exaucée. Ce virus renvoie chacun à sa propre réalité. Nous croyons voir comme tout le monde, une réalité objective alors que celle que nous voyons, au travers de notre propre filtre qui est calibré par notre culture, nos croyances, notre éducation n'est autre que cette réalité basée sur des éléments inconscients, qui plus est influencés par la science omniprésente en occident. Pour peu que l'on soit chercheur ou médecin, cette influence de la science devient une vérité fondamentale qui renforce l'inconscient et opacifie encore plus le filtre de la réalité. Car aujourd'hui personne ne sait, pas même les grandes sommités de ce monde fussent-elles scientifiques ne se risquent sur le terrain de la connaissance. La cacophonie s'amplifie de jour en jour provoquant l'urgence de prendre des décisions sachant que l’urgence de sortir d’une situation nous plonge encore plus dedans. De ce fait, chacun fait l'expérience de ressentir cette peur mais pour ne pas vivre l’émotion qui lui est associée, nous recherchons des coupables et dans le domaine ils sont légion. Quoi qu’il en soit, designer des coupables revient à fermer la porte du box quand le cheval s’est échappé. Nous souffrons simplement de la frustration qui nait de notre incapacité à contrôler la vie, à commencer par notre liberté tout simplement parce que la vie ne se contrôle pas, elle se vit. J'invite régulièrement des personnes à la réflexion sur l'origine de ce que nous vivons, de nos croyances, celles qui sont enfouies au plus profond de notre inconscient et que nous « vibrons » à l’extérieur...
Nous savons maintenant que ce que nous pensons ou croyons individuellement ou collectivement nous le vivrons, nous sommes les seuls à pouvoir alléger notre fardeau ou le rendre insoutenable, c'est à nous de choisir. Et pour paraphraser Abraham Lincoln nous pourrions par exemple nous ouvrir à toutes les opportunités qu'offre cette expérience et peut-être que si nous nous engageons à revoir nos libertés, nous pourrons certainement en découvrir de nouvelles…

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