lundi 23 novembre 2020

Nos rêves, à la rescousse de notre équilibre global

D’après plusieurs études réalisées notamment aux États-Unis et en Italie, on constate un changement dans nos rêves avec un glissement négatif de leur tonalité émotionnelle. Ce constat n’est pas étonnant puisque nos médias vomissent en permanence leurs médiocrités enrobées de peurs et de menaces à la façon « hauts parleurs de propagandes » installés en Chine et en Corée du nord. Ainsi ces allégations inhumaines, affectent nos rêves en les imprégnant d’un sentiment de menace qui est représenté par les « autres » de façon générale. En fait, cette situation d’isolement social intentionnel qui génère d’abord de l’inquiétude, puis de la colère et enfin de la tristesse, éprouve donc notre sommeil au point d’incruster inconsciemment dans nos rêves des craintes de contagion et de nouveaux défis liés la distanciation sociale entre autre. Le pétrissage de conditionnements auxquels nous sommes soumis associé à ce régime d’isolement ressenti comme préjudiciable sont le déclencheur évident de nouvelles vagues de rêves plus longs et plus riches émotionnellement qui interprètent des scénarios ou notre sphère personnelle se trouve déstabilisée et envahie par cette infantilisation de tous les instants et ces interdits toujours plus nombreux.
Et pourtant, ces études montrent aussi que pendant un songe, les souvenirs d’évènements effrayants ne sont presque jamais rejoués dans leur intégralité ; au contraire, ils semblent fragmentés pour être amalgamés à des connaissances et des souvenirs plus récents qui semblent incongrues ou invraisemblables dans la vie éveillée. Quoi qu’il en soit, que nous soyons traumatisés ou un peu perturbés par nos péripéties nocturnes, des solutions s’offrent à nous ; la plus évidente et la plus simple à intégrer me paraît être « la métaphore de la télécommande » que j’utilise en cabinet pour que les personnes reprennent le contrôle de leur vie comme elles le font avec leur télévision. Pour le coup la réalité prend le dessus sur la symbolique puisqu’il suffit de manipuler notre vraie télécommande pour cesser ce flot continu d’hypocrisies démagogiques au profit du silence intérieur qui exacerbe nos essentiels.
Ainsi le sommeil redevient « réparateur », les rêves produisent alors, de façon créative, des « images de sécurité », qui remplacent et inhibent le souvenir de menace et de peur inoculées médiatiquement et aidant ainsi а apaiser l'inquiétude au fil du temps. Finalement, même si nos rêves sont, en partie, bouleversés, déréglés, ils n'en restent pas moins les "promoteurs" de notre équilibre global et animés d'intentions réparatrices...

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